Quelle image les salariés ont de leurs chefs d'équipe??
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Quelle image les salariés ont de leurs chefs d'équipe??
Quand les Latins défient leur manager, les Anglo-Saxons lui
offrent un verre. Brice Mallié, directeur associé – Branche Management
chez BPI, présente une étude internationale sur l'image qu'ont les
salariés de leur supérieur.
L'arroseur est arrosé. En partenariat avec l'institut de sondage BVA,
BPI, un cabinet spécialisé en ressources humaines et management, a
interrogé 500 actifs par pays (1000 aux Etats-Unis), regroupés selon le
sexe, l'âge et le métier, pour déterminer quelle image les salariés ont
de leurs chefs d'équipe.
Des Français très... français !
Premier constat qui fait sourire : les Français sont en tête de ceux
qui ont une mauvaise opinion de leur dirigeant (36%) et de leur
supérieur direct (27%). Pourtant, seuls 5% jugent la relation
conflictuelle avec ce dernier, alors qu'ils sont 16% en Italie (avec
24% de mauvaise opinion). Ils sont aussi les plus professionnels :
seuls 24% déclarent avoir un rapport amical avec leur manager, contre
68% au Royaume-Uni ! « Il y a vraiment deux modèles »,
explique Brice Mallié. Autre constat, qui colle avec une vision de la
France faite de « résistance » et de « révolution », les Français sont
des plus désobéissants. 50% ne suivent pas toujours les directives qui
leur sont données (devancés par la Roumanie, 60%). Seulement 32% des
Américains s'y osent… Pour le reste, la France se situe dans la moyenne
des pays interrogés.
Les rapports amicaux entretiennent une image positive
Au plan international, cette étude révèle que les salariés ont une
meilleure image de leur supérieur direct que de leur dirigeant, sauf au
Maroc et aux Etats-Unis où l'écart est quasiment nul. Les relations
sont dites amicales par plus de la moitié des actifs britanniques,
suisses, allemands, américains, polonais et espagnols. Dans l'ensemble,
l'image du manager est positive aux Etats-Unis, au Maroc et en Suisse,
où il est plus souvent jugé compétent, sympathique et ouvert aux
remarques. BPI note à cet égard que, dans les pays où les relations
sont simplement professionnelles, le manager est mal perçu, alors que
des rapports amicaux accompagnent une image positive du chef d'équipe.
Seul le Maroc fait exception, où professionnalisme et bonne perception
vont de pair.
Enfin, quel que soit le pays, les trois principales attentes des
salariés sont « la reconnaissance du travail », « une meilleur
organisation de l'équipe » et « plus de soutien en cas de difficulté ».
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www.groupe-bpi.com
Ziouf- Senior
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