Frontières avec l'Algerie

L’offre de réouverture des frontières rejetée par Alger


Le
Prophète Sidna Mohammed disait à peu près ceci : « (L’Archange) Gabriel
n’a cessé de me recommander le voisin que j’ai failli croire qu’il
allait en faire un héritier ».

C’est
ce précepte hautement éthique et d’une sagesse insondable qui a
toujours été à la base de la politique du Maroc envers non seulement
ses voisins immédiats - ceux, en l’occurrence, que la géographie lui a
imposés - mais également à l’égard de ses frères de religion ou
lointains.


Cet avis ne semble
cependant pas partagé par les premiers, nos voisins et non moins frères
algériens, dont la seule constante en politique étrangère est
manifestement de ne ménager aucun effort et de ne reculer devant aucun
moyen pour contrarier le Maroc. Voire, de le gêner et, autant que faire
se peut, lui infliger des revers et lui faire subir toutes sortes
d’affronts.


Le dernier en date de ces
gestes inamicaux et franchement hostiles n’est autre que le refus
affiché par Alger à la proposition du Maroc de rouvrir les frontières
et de permettre ainsi à deux peuples qui ont partagé, des siècles
durant, le meilleur et le pire de réapprendre à vivre normalement. Ce
rejet n’est certainement pas le mot qui convient puisque, ainsi que l’a
relevé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération,
M. Taïb Fassi Fihri, lors du dernier Conseil de gouvernement, les
commentaires et prises de position de plusieurs membres du gouvernement
algérien vont dans le sens d’un rejet pur et simple de l’offre
marocaine. Une position officieuse donc, comme disent les diplomates,
qui n’en dit pas moins long sur les vrais sentiments et la position
« officielle » des dirigeants d’Alger à l’égard de la proposition
marocaine et, au-delà, du Maroc, gouvernement et peuple confondus.


Qu’à cela ne tienne !
Car, notre pays, habitué comme il est à l’adversité et à la mauvaise
foi de ses voisins de l’Est mais néanmoins déterminé à ne pas insulter
l’avenir, ni à fermer définitivement les portes du dialogue, continue à
croire fermement en les vertus du bon voisinage et que sa bonne volonté
finira par triompher des penchants obstructionnistes de ceux qui, à
Alger, continuent de ramer à contre-courant et à contrarier les
aspirations profondes de leurs concitoyens, sans parler de celles de
tous les peuples de la région du Maghreb. Lesquels, on le devine
aisément, sont ulcérés de voir comment, à quelques kilomètres seulement
plus au Nord, l’Europe est passée en quelques décennies de six à douze
puis à quinze... puis à vingt-sept...et continue d’avancer à grandes
enjambées vers l’intégration économique, politique, culturelle, tandis
que le Maghreb n’arrive pas à se faire même à cinq par la seule volonté
d’un de ses membres : l’Algérie, dont quelques dirigeants semblent
vivre hors de leur temps et nourrissent toujours des visées
hégémonistes dignes de l’époque - aujourd’hui bien révolue - de la
guerre froide.


Face à une telle
attitude, le Maroc - fidèle à ses principes et aux valeurs cardinales
qui fondent sa politique étrangère - ne peut que maintenir la main
tendue et les portes ouvertes à une normalisation qu’il appelle de tous
ses vœux et dont il est certain que tel est aussi le vœu le plus cher
des peuples maghrébins de Nouakchott à Tunis, voire de toute la
communauté arabo-musulmane. Aussi, notre pays a-t-il exprimé, encore
une fois, par la voix de son gouvernement, de revenir à la charge et de
lancer un nouvel appel à la réouverture des frontières
algéro-marocaines qui permettrait aux personnes, aux marchandises et
aux idées de circuler librement et normalement et aux nobles sentiments
de fraternité et de bon voisinage de retrouver leurs droits.

Je pense que si le Maroc tient autrant à réouvri les frontières, c'est parce qu'il a des interets économique à le faire. Il me fait alluciné le journaliste avec son discours à l'eau de rose!!!!

lol,
je pense que t'as raison, mais c'est surtt pour des raisons politique aussi , le maroc a qd meme interet à resoudre l'affaire du sahara le plus rapidement possible pour s'adonner a fond à l'amélioration economique et social du pays, surtt ce dernier point qui est très loin d'etre bien abordé....

(le journaliste est un pure produit de la patrie) c'est bien, mais il ne faut pas en faire trop non plus.

qui sait, c'est peut etre vrai que le maroc a de bonne intention et il ne veut que s'approcher de ces voisins et etablir de meilleurs relations....