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Internet. Le “Pokermania” au Maroc

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Internet. Le “Pokermania” au Maroc Empty Internet. Le “Pokermania” au Maroc

Message par Ziouf Jeu 10 Jan - 16:53

Ils sont plusieurs milliers de Marocains à avoir rejoint les millions d’usagers du site communautaire Facebook. Retour sur un phénomène numérique.


“Réda vous a ajouté en tant qu'ami sur Facebook. Voulez-vous confirmer ?” (en anglais dans le texte). Eh oui ! Il a fini par vous retrouver, celui que vous considériez, en maternelle déjà, comme un boulet. Remis de vos émotions, vous vous souvenez vaguement vous être inscrit sur un “Facetruc.com” il y a quelques jours, rejoignant les quelque cinquante millions de membres de la communauté virtuelle.


“Dans l'histoire de l'informatique, il y a eu l'ordinateur personnel, il y a eu Windows, le Web et maintenant il y a Facebook”, a déclaré, sans modestie, l'un des dirigeants du site à la presse américaine. Facebook (l'appellation est l'équivalent de trombinoscope en anglais), c'est un site de partage communautaire. Un site pas bureaucrate pour un sou : en deux clicks trois validations, vous disposez de votre propre page sur le site. Et tout comme pour Myspace ou Youtube, les Marocains ont plongé avec bonheur dans la “Facebookmania”. En quelques semaines, ils sont passés d'une poignée d'utilisateurs à près de 20 000 sur la plateforme communautaire, en comptant les Marocains expatriés. Le principe est simple : Facebook permet à ses utilisateurs d'interagir avec d'autres utilisateurs et de créer un réseau d'amis sans cesse grandissant.

Vive le voyeurisme
Si depuis le 24 mai 2007, le site est ouvert à tous, il n'en a pas toujours été ainsi. “Il fallait absolument détenir une adresse Internet affiliée à une université et se terminant par .edu pour pouvoir s'inscrire sur Facebook”, se souvient Ghizlaine, qui a fait une partie de ses études aux Etats-Unis. Tout a commencé à Harvard, quand deux étudiants, la vingtaine à peine entamée, décidèrent de créer un réseau pour les étudiants de la prestigieuse faculté. D'abord réservé aux étudiants de la Faculté de droit, le site finit par s'ouvrir aux étudiants des autres universités, parmi lesquels se trouvent quelques Marocains. “Au début, nous étions une poignée d'étudiants marocains expatriés aux Etats-Unis à être inscrits sur le site. Mais depuis que le site est ouvert, il ne se passe pas un jour sans que j'ajoute 4 à 5 amis à mon répertoire de contacts”, ajoute Ghizlaine. Le secret de cet engouement ? “Facebook regroupe les fonctionnalités de plusieurs sites en un seul. C'est en quelque sorte Meetic, Myspace et Copains d'avant réunis”, analyse Abdelhak Bentaleb, consultant spécialisé dans les NTIC. Traduction : le site communautaire fait office de site de rencontres, de réseau professionnel, de blog, tout en permettant de retrouver ses amis d'enfance. En s'inscrivant, l'internaute décrit son profil, peut mettre en ligne sa photo, préciser son statut matrimonial, sa religion… et même son humeur du jour, avec la possibilité de restreindre l'accès à sa page. Mais ceux-là se font rares. La plupart exhibent fièrement leur vie privée, parfois à grand renfort de photos. “En vérité, le premier attrait de Facebook, c'est de permettre une intrusion voyeuriste dans la vie des gens”, reconnaît cette étudiante casablancaise. Et à chaque modification entrée sur l'espace personnel, vos contacts sont avertis. “Je trouve que c'est un peu trop. On est inondé de mails et de messages en tout genre. Telle personne est en vacances, telle autre a rompu ses fiançailles….”, caricature Bentaleb.

Assiduité virtuelle
Facebook donne également accès à toutes sortes d'applications, surtout ludiques. Villes visitées, connaissances cinématographiques, tests de QI… Des centaines de quiz et de questionnaires sont mis à la disposition des membres du réseau, en échange de l'accès à leurs fiches de contacts. Une autre distraction consiste à rejoindre des groupes ou des “causes”, dédiés à des sujets parfois improbables (lire encadré). “C'est un moyen comme un autre de faire partie de la Toile, et de passer son temps à ne rien faire de très concret. Et plus la cause est débile, plus on s'inscrit”, ironise cet internaute. La preuve : le groupe des “Fans de Tajine de jelbana bel qoq” a réuni près de 500 personnes, devançant la “Couscous team”, qui n'en compte qu'une vingtaine. Quant à la cause “Pour plus de tolérance des 'Stafite' envers les jeunes couples marocains”, elle compte plus de 800 supporters ! “Mais dans la plupart des cas, il ne s'agit que de feux de paille, des groupes créés sur un coup de tête et qui cessent rapidement d'être actifs”, analyse cet informaticien qui a suivi le phénomène depuis sa naissance. Pour autant, les “Facebookers” se distinguent par une assiduité virtuelle exceptionnelle. “Au Maroc, on compte à peine quelques dizaines de blogs actifs, alors que les milliers de Marocains inscrits sur Facebook se connectent en moyenne 3 à 4 fois par jour”, affirme Tarik Essaâdi, bloggeur de la première heure et journaliste à emarrakech.info. Bentaleb apporte cependant une nuance de taille : “Facebook est à son apogée, tout comme Myspace ou Mirc l'ont été il y a quelques années. Mais les internautes finiront par se lasser de ce phénomène. Quant aux Marocains, comme d'habitude, ils suivront la tendance”.

Le business aussi…
Mais pour l'heure, la chose n'est pas d'actualité. Car c'est bien la fréquence des visites au niveau international qui a assuré le succès commercial de Facebook. Le géant Microsoft a en effet déboursé quelque 240 millions de dollars pour une participation minoritaire dans le capital (1,6%), ce qui correspond à une évaluation du site de réseaux sociaux à 15 milliards de dollars ! Car si l'inscription au site demeure gratuite, la survie de Facebook passe par la commercialisation des informations recueillies. Les annonceurs ont en effet la possibilité d'analyser le profil de chacun des utilisateurs et de diffuser des publicités ciblées. C'est ainsi qu'en accédant à leur profil, nombre de Marocains ont pu remarquer l'intrusion récente d'une bannière pour l'obtention de Green card américaine, sésame convoité chaque année par des milliers de Marocains. Comme quoi Big Brother a de la suite dans les idées.

Facebook étant un vivier gigantesque de prospects et de clients, des Marocains y ont créé des vitrines de leur marque, histoire d'alimenter le buzz. C'est le cas de certaines enseignes d'habillement comme “Hmar ou bikheer”, ou encore “Gazal”, qui y ont lancé leur groupe de fans. D'autres, restaurateurs ou propriétaires d'établissement nocturnes, y font la promotion des évènements qu'ils organisent. Mais pour l'instant, aucun n'a jugé utile de s'inscrire sur hatebook.com, un site satirique qui est l'antithèse de Facebook. Son slogan ? “The enemies of your enemies are your friends”, (les ennemis de vos ennemis sont vos amis). Allez, vous devez bien en avoir quelques-uns en tête...





Insolite. Des groupes bien de chez nous

Sur Facebook, les groupes créés par des Marocains se suivent mais ne se ressemblent pas. Beaucoup rivalisent dans l’absurde, avec un indéniable sens de l’humour. “L'internationale des Marouquins” a drainé environ 150 membres, tous unis pour la cause maroco-capillaire rousse. Trois cents personnes se sont jointes au groupe “Cotisons pour acheter à Aziz El Berkani une Partner”, dédié au chanteur de raï oujdi cocufié par un rival motorisé. Mais c’est dans les groupes à connotation patriotique que les Marocains se donnent le plus souvent rendez-vous. C’est le cas pour “Touche pas à mon Sahara”, ou encore, le “Groupe de soutien Tanger 2012”. Plus inattendu, “M6, The King of Cool !”, qui a vu le jour il y a quelques semaines, rassemble déjà plusieurs centaines de membres. “Je n’ai pas demandé à être marocain, j’ai juste eu de la chance” regroupe, quant à lui, près de 3000 membres ! Facebook s’est donc bien implanté au Maroc, au point que certains y trouvent à redire. C’est le cas notamment des membres du groupe “À bas les Khorotos sur Facebook”, qui trouvent que le site s’est exagérément démocratisé et n’est plus “suffisamment” élitiste. Mais attention, assurent les créateurs du groupe, c’est “just for fun”, juste pour rire. Heureusement...


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Message par Ziouf Jeu 10 Jan - 16:59

la source : telquel
l'article est un peu ancien , mais je voulais en parler avec vous, car moi sincerement , je me suis mis sur facebook que apres avoir lu cet article;
il y a aussi une tendance assez remarquable , c'est le poker ou le facebook-poker (comme vs voulez), car j'avoue que c 'est un execelent jeu , le prob, c''est que si tu te mets dessus , soit sur que tu jouera 4h d'affilé en croyant que t'as joué 30min
ps : marrant le groupe concernant aziz lbarkani, j'aime bien un autre groupe : je suis devenu un ingenieur sur un malentendu , et je l'assume Very Happy
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Message par Red_One Jeu 10 Jan - 17:01

atta nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooood,
rak 9dim
il y a déjà un sujet facebook sur "divers"
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Message par Ziouf Jeu 10 Jan - 17:06

Red_One a écrit:atta nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooood,
rak 9dim
il y a déjà un sujet facebook sur "divers"
Laughing ta n3al chitane a ssi red, moi je voulais en faite plutot parlé du poker sur facebook , et pas du facbok lui meme, est ce que quelqu'un de vs a eu l'occasion de le jouer??
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Message par Red_One Jeu 10 Jan - 17:09

non, on ne jou pas Poker ici,
salamo alaikom

salina




Very Happy Very Happy
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Message par youssef K Jeu 10 Jan - 17:14

redouan....la li addiktatouriya , wa alfachiya ....laisse le s'exprimer a sa7bi....
fawzi dir idrabe 3an chi 7aja... Smile
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Message par Ziouf Jeu 10 Jan - 17:20

youssef K a écrit:redouan....la li addiktatouriya , wa alfachiya ....laisse le s'exprimer a sa7bi....
fawzi dir idrabe 3an chi 7aja... Smile
Evil or Very Mad wa admin houwa 3adna a sahbi , nta gallik wach katchra7 fjrade , ana bga ydire lia fiha L7aj red li ma3andou m3a poker , awwwaha , amalna mankhafouch , awlah ou makounte kanhcham, htan ....cherry fhad lforum
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Message par youssef K Jeu 10 Jan - 17:23

Et en plus lPOCKER ra machi 7ram , ra "dama dyal 10" hiya li 7ram Very Happy Very Happy Very Happy
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Message par Red_One Jeu 10 Jan - 17:27

youssef K a écrit:Et en plus lPOCKER ra machi 7ram , ra "dama dyal 10" hiya li 7ram Very Happy Very Happy Very Happy
j'ai pas dis que c'est 7ram, ça peut facilement dégénerer et t'inciter à le jouer vraiment avec des sous qd tu te trompe toi meme en te disant, que tu t'en sort très bien (avec les jetons) lol

3reftou chnou char77ou liyya fejrane M"a rasskom, o 9amro qui mma bghi, 7aja we7da, ha l3ar .... bla mat cherry 3lina
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Message par Ziouf Lun 14 Jan - 17:50

par rapport à la nouvelle tendance au Maroc, le jeu du poker , un site a ete créer à l'occasion , pour les interessés : marocpoker.forumpro.fr/
pour tout echange à propos de ce nouveau jeu (pour moi) , le sujet est crée pour l'occasion Wink


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Message par Ziouf Lun 14 Jan - 17:55

La fièvre du Texas Hold’em, variante du poker la plus pratiquée, s’est emparée du joueur marocain. Jeux en ligne, soirées privées, tournois dans les casinos… Enquête sur une tendance qui n’en est qu’à ses débuts.


Un vendredi soir, dans un appartement cossu de Casablanca. Cette semaine, c’est au tour d’Amine, jeune cadre dans une multinationale, de recevoir ses amis pour “taper le carton”. À moins d’une heure du début de la partie, ce dernier fait un ultime “checking” du terrain de jeu : la grande table ovale a été couverte du fameux tapis vert, les
jetons sortis de leur coffret et minutieusement nettoyés, la lumière tamisée, l’iPod programmé… “On a failli oublier le plus important : les clopes !”, manque de s’étrangler l’hôte, qui envoie illico presto un boy, réquisitionné pour la soirée, chercher cinq paquets de Marlboro. “Je préfère prendre mes précautions, ajoute-t-il, on ne sait jamais combien de temps peut durer le jeu. Il y a quelques semaines, une partie marathonienne a duré plus de 24 heures non stop !”. Il est 21 heures. Les premiers invités arrivent. Ils sont une dizaine à se joindre à la fête ce soir. Âgés de moins de trente ans pour la plupart, ils font partie de la jeunesse dorée casablancaise. Les 20 000 dirhams mis en jeu au cours de cette soirée ne leur tirent qu’un haussement d’épaules : “C’est une somme correcte, mais on a vu mieux”, lance nonchalamment Salim, jeune héritier de l’entreprise familiale. La partie commence enfin, dans une ambiance bon enfant. Pas pour longtemps : à mesure que les donnes se succèdent, l’atmosphère s’alourdit, les sourcils se froncent et les plaisanteries se font plus rares. L’image d’Epinal des vieux routiers du jeu, s’épiant par dessus leurs cartes, prend place. Pourtant, la grande majorité des concurrents n’ont découvert que très récemment le poker.

Le virus du jeu
Comme Amine et ses amis, nombre de jeunes Marocains ont succombé à la pokermania. Plus exactement au Texas Hold’em, la variante du poker la plus pratiquée actuellement dans le monde. “Il y a deux ans, presque personne ne connaissait le jeu au Maroc, se souvient cet étudiant marocain aux Etats-Unis. Mais depuis cet été, on ne parle que de ça !”. Un engouement subit qui s’expliquerait, entre autres, par la médiatisation à outrance du jeu : de nombreuses chaînes satellitaires, notamment françaises (Canal Plus, Eurosport…), ont commencé à diffuser régulièrement des tournois, agrémentés par la participation de quelques people sur le retour. Idem sur Internet, où les sites de jeu en ligne, ont poussé comme des champignons, recrutant autant de nouveaux amateurs. “Ces sites séduisent, parce qu’ils permettent de jouer selon ses moyens. On peut jouer gratuitement, miser un dollar ou mille si on dispose d’une carte de crédit internationale. On peut même se qualifier à un championnat du monde ! ”, note ce cyber-pokeriste. Autour de cette frénésie pour le jeu, un véritable commerce est né. Ayant flairé le filon, de nombreuses enseignes (magasins d’ameublement et de décoration, boutiques de jouets) proposent tables de jeu, tapis, jetons et autres accessoires. Et là aussi, on trouve la confirmation du phénomène. “Depuis quelque mois, le chiffre d’affaires du rayon poker a été multiplié par 15, fait remarquer Mehdi Benghanem, le patron de la grande surface casablancaise Alpha 55. Nous avons même du mal à répondre à la forte demande”.

Tournois “privés”
Résultat : avec quelques centaines de dirhams, chacun peut transformer son salon en petit casino improvisé. “On commence par jouer entre amis. Et progressivement, on élargit le cercle en fonction de son niveauet de ses moyens”, explique Othmane Kejji, un joueur de 25 ans, fondateur de www.marocpokerclub.c.la, le premier forum Internet dédié aux pokeristes marocains. “Pour le moment, nous avons une cinquantaine d’inscrits. Mais je suis certain que ce chiffre augmentera très vite. En 2004, j’étais le 500ème enregistré sur le premier forum de ce genre en France. Aujourd’hui, il en compte 20 000”, argumente-t-il.

Les enseignes commerciales ne sont pas les seules à surfer sur la vague. D’anciens joueurs se sont convertis dans l’événementiel amateur, pour organiser des tournois ou des soirées plus ou moins informels. Et ça peut rapporter gros : “Ils louent des villas ou des appartements, où ils organisent des parties entre invités triés sur le volet”, confie cet aficionado du carré d’as. Les mises atteignent parfois des sommes vertigineuses, permettant aux “entremetteurs” d’empocher des commissions confortables, “avoisinant facilement les 40 000 ou 50 000 DH par soirée”, poursuit-t-il. Moins scrupuleux, d’autres joueurs expérimentés écument les soirées privées, dans le but de “plumer” les plus novices… et aisés.

Moins discrètes, les parties de poker dans les casinos ont aussi leur part du gâteau. “Grâce au Texas Hold’em, la fréquentation des casinos a nettement augmenté, souligne Amine, notre jeune joueur casablancais. Car contrairement au poker traditionnel, cette variante vous permet de jouer contre d’autres adversaires, et d’éviter d’affronter la banque”. Confirmation auprès de Michel Lahousse, directeur des jeux au casino Essaâdi, à Marrakech : “Avec l’arrivée du Texas, nous avons bénéficié d’une nouvelle image jeune et novatrice, qui a attiré une nouvelle clientèle”. Et celle-ci est généralement jeune et plutôt fortunée. Dans la ville ocre, on parle encore de cet héritier qui a récemment perdu toute la fortune familiale (près de 20 millions de dirhams) sur une table de jeu. “Les choses prennent une tournure dramatique. Et les casinos ont une part de responsabilité dans ce qui se passe : ils appâtent le chaland avec leurs pubs, leurs chambres d’hôtel gratuites et les bouteilles de champagne offertes”, tonne ce vétéran du jeu, dont le fils vient de laisser trois salaires sur le tapis vert. Mais plus que les faveurs accordées aux joueurs, ce sont les tournois qui constituent un fort produit d’appel. Désormais organisées à un rythme de deux à trois rencontres par mois, ces compétitions attirent même les débutants, rêvant d’entrer dans la cour des grands. “Pour un joueur aguerri, il est difficile de résister, reconnaît Amine. Surtout lorsqu’il s’agit de tournois dotés de centaines de milliers, voire des millions de dirhams”. Le dernier tournoi en date, organisé par le casino Essaâdi, était doté de six millions de dirhams. De quoi susciter des vocations !





Joueurs. Entre bonnes gens

Il y a quelques mois, se tenait à Marrakech un tournoi de poker, réunissant des joueurs de calibre international, dont l’ancien champion du monde Patrick Bruel. Surprise : ce dernier ne s’est classé que troisième, devancé par deux joueurs… marocains. Le premier a empoché une cagnotte de 580 000 dirhams, alors que le second est parti avec 370 000 DH. Quelques semaines plus tard, l’Open de Paris, l’une des plus prestigieuses compétitions de poker, a accueilli nombre de joueurs du royaume. Le Maroc, pays où l’accès des casinos est officiellement interdit aux musulmans, regorgerait-il de pokeristes professionnels ? “Pas vraiment, explique ce vétéran des tables de jeu, la majorité des grands joueurs marocains sont des membres fortunés de la bourgeoisie, pour qui le poker est un simple hobby”. Et d’ajouter : “D’ailleurs, les deux vainqueurs du tournoi de Marrakech étaient un grand patron et un joaillier casablancais”. Pourtant, la tendance pourrait bien s’inverser dans l’avenir. De plus en plus de jeunes, attirés par la médiatisation du jeu et séduits par les sommes astronomiques mises en jeu, se disent prêts à franchir le pas de la professionnalisation.
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