Un résumé de "challenges" sur le Maroc dynamique
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Un résumé de "challenges" sur le Maroc dynamique
«Challenges» Le Maroc se construit un nouvel avenir économique «à toute vitesse»
Publié le : 30.05.2008
Par : Abdallah Darkaoui
Un boom touristique, une flambée immobilière, une urbanisation accrue et des investissements étrangers, le Maroc se construit un nouvel avenir économique "à toute vitesse", souligne le magazine français Challenges dans sa dernière livraison.
Dans un dossier consacré au Maroc, la publication revisite, dans un article intitulé " Un Royaume dynamisé", les "projets pharaoniques" et les chantiers économiques engagés dans le Royaume, notamment à travers des reportages à Tanger, Marrakech et Casablanca.
Rappelant que le Maroc est la cinquième puissance économique d'Afrique et a également le taux de croissance le plus fort de tous les pays du Maghreb, le magazine s'arrête sur le plan Azur qui prévoit de porter le nombre des touristes à 10 millions à l'horizon 2010.
"A cette date, le tourisme devrait représenter 20% du PIB marocain. Six stations balnéaires sont en construction, et les groupes français comptent bien profiter de ce boom", relève le signataire de l'article, ajoutant qu'Accor, qui gère déjà 27 hôtels dans le pays, et dispose d'une quarantaine de projets de développement, tandis que Lucien Barrière ou Pierre & Vacances y font, en 2008, leurs premiers pas.
L'explosion touristique a contribué à un boom immobilier "sans précédent", fait remarquer le magazine, expliquant qu'"amplifié par la croissance démographique et une urbanisation accrue", il touche toutes les grandes villes : Marrakech, Essaouira, Casablanca, Tanger ou Rabat. Pour la première fois en 2007, le Maroc a franchi la barre des 120 000 logements.
Les stations balnéaires du plan Azur ne sont pas les seuls projets pharaoniques du royaume, poursuit sur la même lancée l'auteur de l'article. A la porte de la Méditerranée, ajoute-t-il, ""le gigantesque port de Tanger-Med a ouvert partiellement ses portes".
A proximité, note-t-il, la zone franche "s'étale à grande vitesse" : Renault-Nissan a prévu d'y installer une usine d'où devraient sortir 200.000 véhicules dès 2010, explique la publication, relevant une autre "priorité stratégique", à savoir "l'offshoring". "Plus de 22 000 emplois ont déjà été créés dans le domaine des centres d'appels, et des milliers d'autres dans les services financiers, administratifs, ou dans l'industrie de l'information".
A Casablanca, la plate-forme de Casanearshore commence à accueillir ses premiers locataires, souligne le magazine. "Non loin, un ‘aéropole' regroupe une cinquantaine de sociétés aéronautiques, dont Safran et EADS. Vivendi, Bouygues, Lafarge".
Dans un reportage intitulé "Marrakech plébiscité", le magazine concède qu'en dépit de la rumeur permanente des travaux et de son urbanisme contestable, la ville ocre "est toujours pourvue d'attraits". "Les gens s'y achètent un art de vivre. Le climat est excellent pour les personnes atteintes de problèmes respiratoires. Et le savoir-faire des artisans permet à chacun d'avoir le décor de ses rêves", se réjouit l'auteur du reportage.
Mettant en avant les projets touristico-immobiliers qui "se multiplient", le magazine souligne que vers la fin 2008, s'ouvrira un complexe Fouquet's Barrière, comprenant un hôtel de luxe et une trentaine de riads de prestige.
"De même, le groupe Pierre & Vacances s'est implanté pour la toute première fois au Maroc, et prévoit d'ouvrir plus de 4.000 lits à Marrakech à l'horizon 2013".
Au boom touristique s'ajoute une pléthore de projets de logements économiques. Des villes-satellites ont surgi (...). La ville nouvelle de Tamansourt ambitionne d'accueillir pas moins de 200.000 habitants avant 2015, ajoute-t-on.
Dans un autre reportage consacrée à une "Tanger métamorphosée ", le magazine souligne que "Tanger-Med plonge ses tentacules loin à l'intérieur des terres : ici, une autoroute flambant neuve, là, une voie de chemin de fer et une nationale en chantier, des viaducs". "C'est tout le nord du Maroc qui renoue avec sa vocation géographique, celle d'un carrefour stratégique entre l'Afrique, l'Europe, l'Asie et l'Amérique", se félicite la publication.
L'auteur de l'article s'arrête au passage sur la zone franche de la "Dream City" de Paul Bowles, qui "grossit à vue d'œil depuis plusieurs années", relevant que sur les vestiges de la ville se bâtit désormais une autre cité, celle de l'automobile. "Les noms de Matisse, Burroughs ou Kerouac ont cédé la place à ceux, bien moins romantiques, de Renault, Yazaki ou Delphi. Depuis l'annonce, en septembre 2007, de Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, de l'installation dans la région de l'usine la plus compétitive de l'alliance, les sous-traitants automobiles se bousculent au portillon".
Pour l'auteur du reportage, "on peut les comprendre: en 2010, près de 200 000 véhicules devraient sortir chaque année du Maroc".
Si les nouvelles priorités se situent au nord, Casablanca n'est pas délaissée pour autant, poursuit le magazine, relevant qu' avec son "aéropole" regroupant près de cinquante sociétés aéronautiques, la capitale économique "conserve une longueur d'avance dans ce secteur". "Les plus grands noms se sont installés à côté de l'aéroport Mohammed-V. Safran, EADS et Sogerma ont attiré auprès d'eux des dizaines de sous-traitants. La ville blanche s'est aussi dotée de son "Casanearshore".
A l'image des nouvelles routes, des tours et des villas qui fleurissent partout, S.M. le Roi Mohammed a "insufflé une nouvelle dynamique au pays, plus jeunes, plus moderne, plus entreprenant", souligne "Challenges", citant des propos de Jean-René Fourtou, président du Conseil de surveillance de Vivendi qui affirme que c'est le Souverain qui "donne l'impulsion aux changements".
Le magazine revient également sur les réformes et les réalisations entreprises depuis l'intronisation de S.M. le Roi dans plusieurs domaines, évoquant, entre autres, l'adoption d'un "code de la famille moderne" en faveur des femmes et la création de l'Instance Equité et Réconciliation.
Pour le magazine, le Maroc est désormais bien engagé dans la voie démocratique, après deux scrutins législatifs libres en 2002 et en 2007.
Publié le : 30.05.2008
Par : Abdallah Darkaoui
Un boom touristique, une flambée immobilière, une urbanisation accrue et des investissements étrangers, le Maroc se construit un nouvel avenir économique "à toute vitesse", souligne le magazine français Challenges dans sa dernière livraison.
Dans un dossier consacré au Maroc, la publication revisite, dans un article intitulé " Un Royaume dynamisé", les "projets pharaoniques" et les chantiers économiques engagés dans le Royaume, notamment à travers des reportages à Tanger, Marrakech et Casablanca.
Rappelant que le Maroc est la cinquième puissance économique d'Afrique et a également le taux de croissance le plus fort de tous les pays du Maghreb, le magazine s'arrête sur le plan Azur qui prévoit de porter le nombre des touristes à 10 millions à l'horizon 2010.
"A cette date, le tourisme devrait représenter 20% du PIB marocain. Six stations balnéaires sont en construction, et les groupes français comptent bien profiter de ce boom", relève le signataire de l'article, ajoutant qu'Accor, qui gère déjà 27 hôtels dans le pays, et dispose d'une quarantaine de projets de développement, tandis que Lucien Barrière ou Pierre & Vacances y font, en 2008, leurs premiers pas.
L'explosion touristique a contribué à un boom immobilier "sans précédent", fait remarquer le magazine, expliquant qu'"amplifié par la croissance démographique et une urbanisation accrue", il touche toutes les grandes villes : Marrakech, Essaouira, Casablanca, Tanger ou Rabat. Pour la première fois en 2007, le Maroc a franchi la barre des 120 000 logements.
Les stations balnéaires du plan Azur ne sont pas les seuls projets pharaoniques du royaume, poursuit sur la même lancée l'auteur de l'article. A la porte de la Méditerranée, ajoute-t-il, ""le gigantesque port de Tanger-Med a ouvert partiellement ses portes".
A proximité, note-t-il, la zone franche "s'étale à grande vitesse" : Renault-Nissan a prévu d'y installer une usine d'où devraient sortir 200.000 véhicules dès 2010, explique la publication, relevant une autre "priorité stratégique", à savoir "l'offshoring". "Plus de 22 000 emplois ont déjà été créés dans le domaine des centres d'appels, et des milliers d'autres dans les services financiers, administratifs, ou dans l'industrie de l'information".
A Casablanca, la plate-forme de Casanearshore commence à accueillir ses premiers locataires, souligne le magazine. "Non loin, un ‘aéropole' regroupe une cinquantaine de sociétés aéronautiques, dont Safran et EADS. Vivendi, Bouygues, Lafarge".
Dans un reportage intitulé "Marrakech plébiscité", le magazine concède qu'en dépit de la rumeur permanente des travaux et de son urbanisme contestable, la ville ocre "est toujours pourvue d'attraits". "Les gens s'y achètent un art de vivre. Le climat est excellent pour les personnes atteintes de problèmes respiratoires. Et le savoir-faire des artisans permet à chacun d'avoir le décor de ses rêves", se réjouit l'auteur du reportage.
Mettant en avant les projets touristico-immobiliers qui "se multiplient", le magazine souligne que vers la fin 2008, s'ouvrira un complexe Fouquet's Barrière, comprenant un hôtel de luxe et une trentaine de riads de prestige.
"De même, le groupe Pierre & Vacances s'est implanté pour la toute première fois au Maroc, et prévoit d'ouvrir plus de 4.000 lits à Marrakech à l'horizon 2013".
Au boom touristique s'ajoute une pléthore de projets de logements économiques. Des villes-satellites ont surgi (...). La ville nouvelle de Tamansourt ambitionne d'accueillir pas moins de 200.000 habitants avant 2015, ajoute-t-on.
Dans un autre reportage consacrée à une "Tanger métamorphosée ", le magazine souligne que "Tanger-Med plonge ses tentacules loin à l'intérieur des terres : ici, une autoroute flambant neuve, là, une voie de chemin de fer et une nationale en chantier, des viaducs". "C'est tout le nord du Maroc qui renoue avec sa vocation géographique, celle d'un carrefour stratégique entre l'Afrique, l'Europe, l'Asie et l'Amérique", se félicite la publication.
L'auteur de l'article s'arrête au passage sur la zone franche de la "Dream City" de Paul Bowles, qui "grossit à vue d'œil depuis plusieurs années", relevant que sur les vestiges de la ville se bâtit désormais une autre cité, celle de l'automobile. "Les noms de Matisse, Burroughs ou Kerouac ont cédé la place à ceux, bien moins romantiques, de Renault, Yazaki ou Delphi. Depuis l'annonce, en septembre 2007, de Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, de l'installation dans la région de l'usine la plus compétitive de l'alliance, les sous-traitants automobiles se bousculent au portillon".
Pour l'auteur du reportage, "on peut les comprendre: en 2010, près de 200 000 véhicules devraient sortir chaque année du Maroc".
Si les nouvelles priorités se situent au nord, Casablanca n'est pas délaissée pour autant, poursuit le magazine, relevant qu' avec son "aéropole" regroupant près de cinquante sociétés aéronautiques, la capitale économique "conserve une longueur d'avance dans ce secteur". "Les plus grands noms se sont installés à côté de l'aéroport Mohammed-V. Safran, EADS et Sogerma ont attiré auprès d'eux des dizaines de sous-traitants. La ville blanche s'est aussi dotée de son "Casanearshore".
A l'image des nouvelles routes, des tours et des villas qui fleurissent partout, S.M. le Roi Mohammed a "insufflé une nouvelle dynamique au pays, plus jeunes, plus moderne, plus entreprenant", souligne "Challenges", citant des propos de Jean-René Fourtou, président du Conseil de surveillance de Vivendi qui affirme que c'est le Souverain qui "donne l'impulsion aux changements".
Le magazine revient également sur les réformes et les réalisations entreprises depuis l'intronisation de S.M. le Roi dans plusieurs domaines, évoquant, entre autres, l'adoption d'un "code de la famille moderne" en faveur des femmes et la création de l'Instance Equité et Réconciliation.
Pour le magazine, le Maroc est désormais bien engagé dans la voie démocratique, après deux scrutins législatifs libres en 2002 et en 2007.
Re: Un résumé de "challenges" sur le Maroc dynamique
pour l'implantation des grands groupes et l'ouverture à l'internationale de la soutraitance mais contre la flambée du tourisme, qui apporte beaucoup certes mais qui dégage des conséquences éthiques et sociales.
je pense que vous comprenez à quoi je veux faire allusion, marrakech en fait l'exemple
je ne savais pas que d'autres constructeurs automobiles américains et suédois se bousculent pour s'implanter au maroc !! bonne chance à entendre!
je pense que vous comprenez à quoi je veux faire allusion, marrakech en fait l'exemple
je ne savais pas que d'autres constructeurs automobiles américains et suédois se bousculent pour s'implanter au maroc !! bonne chance à entendre!
sat- Senior
- Messages : 221
Date d'inscription : 02/01/2008
Re: Un résumé de "challenges" sur le Maroc dynamique
je suis d'accord avec toi ssi Sat
niveau économie industrielle plus que pour,
je suis le tourisme également, il faut juste le gérer comme il faut, c'est à dire offrir un très bon service au tourisme en imposant noter propre éthique et notre propre culture, de tout façon c'est ce que le touriste cherche (se dépayser et découvrir autre chose que ce qu'il a chez lui).
concernant le problème des logements, je pense que c'est une chose que l'on ne peut pas forcement éviter dans le sens ou tu ne peut pas empécher les étranger d'acquérir des biens immobilier chez nous, par contre, les logement sociaux, il en faut et bcp d'ailleurs, le gouvernement y pense serieusement et c'est même mentionné dans l'article que c'est la première fois que le Maroc a dépasser le seuil des 200 000 logement, c'est enorme et c'est encourageant, comme ça on peut satisfaire tt le monde, c'est à dire les demandeur d'appartement de lux dans les grandes villes et en même temps les demandeurs de logements sociaux à travers de nouvelles constructions de villes et de quartiers nouveaux, sont etre isolés bien sur
niveau économie industrielle plus que pour,
je suis le tourisme également, il faut juste le gérer comme il faut, c'est à dire offrir un très bon service au tourisme en imposant noter propre éthique et notre propre culture, de tout façon c'est ce que le touriste cherche (se dépayser et découvrir autre chose que ce qu'il a chez lui).
concernant le problème des logements, je pense que c'est une chose que l'on ne peut pas forcement éviter dans le sens ou tu ne peut pas empécher les étranger d'acquérir des biens immobilier chez nous, par contre, les logement sociaux, il en faut et bcp d'ailleurs, le gouvernement y pense serieusement et c'est même mentionné dans l'article que c'est la première fois que le Maroc a dépasser le seuil des 200 000 logement, c'est enorme et c'est encourageant, comme ça on peut satisfaire tt le monde, c'est à dire les demandeur d'appartement de lux dans les grandes villes et en même temps les demandeurs de logements sociaux à travers de nouvelles constructions de villes et de quartiers nouveaux, sont etre isolés bien sur
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